Redonner dans Belledonne, entres torrents et cascades
... Oui, mais jusqu'à où ?... Cette question, nous nous la somme pausé et pour plusieurs raisons :
- C’est la première de l’année, donc, pas de repères sur nos aptitudes physiques
- La seconde raison ... c'est qu’il a neigé sur la chaîne de Belledonne cette semaine ... Ou allons nous rencontrer la neige ? ... Au-dessus de 2000, ou avant !
Le choix de notre ballade aujourd’hui et de commencer par la cascade de l’Oursière ... monter sur le plateau qui la surplombe, pour cas croûter et bien sûr, pour pêcher le torrent
... Une première
... La rando commence, dans les bois des Seiglières, au lieu dit "La Gâfe"
Itinéraire : Depuis Grenoble (- de 20 km) > Monter jusqu'à Uriage > Au premier rond-point, monter d'abord par la D 280 à St Martin d'Uriage > puis la D 111 en direction de Chamrousse > En direction des Seiglières > Dépasser le restaurant des Seiglières de 1.3 km > Garer vous sur le chemin à votre gauche, juste avant une épingle de la route
Départ : 1130 m
d’altitude
Dénivelée : 380 m
Horaire : 1h15 pour la montée, 0.45 pour la descente
Malika traverse la première arrivée d’eau, qui s’étale sur le chemin ... Il y en aura d’autres !
... Différentes, plus ou moins grosses ... Mais surtout, tonifiantes et rafraichissantes ! ... toutes ces gouttelettes en suspensions ...
La première partie du parcours se fait à l’ombre dans le sous bois ... Il y fait délicieusement frais pour randonner
Malika n’a pas voulue déchausser pour traverser ... Elle sera trempée
Enfin, un champ de vision plus lointain ... Avec vue sur la montagne d’en face
... C'est le massif de la chartreuse et la dent de crolles
Le grondement de la grande cascade se rapproche ... Voici sa majesté l’Oursière et ces 82 mètres de hauteur ... Le soleil semble apprécier sa splendeur et moi je ne sais, qui m’éblouit le plus
... En attendant des moments plus propices pour faire une meilleure photo, on repart pour accéder à l’étage supérieur ... Le plateau de l’Oursière (10-15 minutes)
Sans trop tarder on se met en action, en espérant satisfaire notre curiosité
... Nous n’avons jamais péchés ce secteur au combien sauvage et délicieux
L’eau slalome de blocs en blocs ... et quel plaisirs aussi, pour mes oreilles
L’eau est glaciale ... Mon vers de terre et si froid ... qu’il en claquerait presque des dents
... Après 45 minutes de pêche ... le soleil cogne au maximum et je me dis qu’il doit faire fondre la neige des sommets
... A ce moment là, il est 11h 45, trop tôt pour manger, pas assez tard pour redescendre ... On lorgne sur la trouée d'en face ... Nos yeux illuminés en veulent encore !!!
... Une grosse envie de découvrir nous incite à quitter les lieux
... On décide de prendre la direction du refuge de la Pra et de se rapprocher des premiers lacs
Et c’est par là-haut que tous ce passe
.... AH OUI , QUAND MËME !!!
Sur les sommets, voici la neige ... Il y a aussi des nuages ... La météo n’avait pourtant rien prévue à ce niveau-là ! ... C'est peut-être seulement du momentané
On a quand même l'impression d'être dans un petit coin de paradis ... Avec en premier plan des rhododendrons ... sur notre gauche, nous retrouvons le même torrent
Il s’agit bien sûr du Domènon ... Nous le traverserons encore une autre fois ... Des randonneurs sympa, nous montre le passage
Malika a retenu la leçon et a changée d’équipement pour la traversée
Ça ne devrait plus être très loin maintenant ! ... Peut-être derrière ces collines ?
... Des gentianes !!!
Il en existe plusieurs, leurs signes distinctifs se situe bien souvent au niveau des feuilles
Celle-ci, sont des gentianes alpine (feuilles courtes, larges et épaisses)
Une Primevère hirsute ... acrochée dans sa faille rocheuse
Signe distinctif :
Ses feuilles sont visqueuses des deux côtés et sa tige est assez courte ... sans avoir fait ce contrôle, je ne peut-être affirmatif a 100% ... car il y a possibilité de confusion avec la primevère du Piémont aux feuilles non visqueuses sur les faces et avec une tige plus longue
LE VOICI !!! ... A 2050 m d’altitude ... le lac Claret
0.9 Ha et 3 m de profondeur
.... Avec au fond, le lac Longet
Notre trajet pour y arriver
Nous choisissons cet endroit pour commencer, on assiste à un Mano a mano, entres les quelques nuages et les rayons du soleil ... Il y a des insectes et des gobages ... Mais nous sommes montés sans cannes à mouches
Une "bébête" c'est paussé sur ma canne
... De l’ordre des mégaloptères ... C'est une sialis
Souvent confondu avec un sedge ... Elle est pourtant facile à différencier ... Le sedge à des ailes duveteuses aux bords poilus, alors que la sialis à des ailes avec plusieurs cellules qui ressemblent à une mosaïque ... En forme "d’écailles"
Il est 14 heures ... ON A FAIM !!! ... Mais avant tous, nous montons nos cannes ... Nous sommes pressés de savoir, qui sont les poissons qui peuplent le lac Claret, que nous pêchons pour la première fois
Deuxième tentative aujourd’hui pour éviter la "brouquouille" ... Je suis motivé ... Alors, je cherche ... Je cherche !
Il m’a fallu attendre plus d’une heure avant de toucher le premier poisson ... Cassé ! ... Bordel !!! ... À vouloir aller trop vite pour monter sa ligne ... voilà ce qui arrive ... le fil en tirebouchon, m’indique que le nœud a lâché.
Après avoir remonté mon bas de ligne ... Alléluia, je suis sauvé !!! ... Voici mon premier omble chevalier 2010
L’Omble chevalier (Salvelinus alpinus)
Jeune, il vit en groupe, mais, plus âgé, il devient solitaire. Il se nourrit de petits mollusques de larves et insectes, vers, petits crustacés, ainsi que des débris de végétaux ... Adulte, il devient essentiellement piscivore.
Avec une petite bouche, Ce salmonidé est plutôt longiligne ... Avec parfois de très belles couleurs orange sur ces flans
16h30 ... On est pourtant bien là ! ... Mais, le temps que l’on remballe ... Il faut être raisonnable et surtout être contient du chemin qu’il nous reste à faire
Vue de plus prêt, le dernier avant de stopper la partie de pêche
On c'est donné du temps aussi, pour pouvoir admirer les beaux paysages et la flore
Cette jolie fleur toxique et la renoncule de kuepfer
Nous devons de nouveau traverser le Domènon ... Et, d’ici, nous visualisons les endroits les moins complexes
Des violettes éperonnées ... ou pensées des Alpes
De nouveau dans la pente impressionnante du pierrier ... En point de mire et comme objectif, le plateau de l’Oursière
... A gauche, sur le pic on voit bien la saignée qui monte vers le sommet ... Le chemin qu’il faut prendre pour accéder aux lacs Roberts ... Il en existe bien sûr, des plus courts
... Ce trajet là est à découvrir ... mais une autre fois
... Arrivé sur le plateau
De retour à la cascade avec Renécrevisse ... Les mollets rougies par le soleil l ... Et aussi un peu moins frais ... Ses jambes sont bien lourdes !!!
Pour voir la vidéo en grand : Cliquer en bas à droite sur le carré aux quatres flèches ... Après le démarrage de la vidéo
De nouveau, une photo du brumisateur géant ... La cascade de l’Oursière, nous gratifiât d’un joli arc en ciel en guise d’au revoir
... Nous retrouverons la voiture à 20 heures ... Ce qui fait 11 heures passé dans la montagne ? ... 7 heures de marche et 920 mètres de dénivelé entre le point de depart et l'arrivé au lac.
... Plutôt pas mal pour la première.